Jeudi 17 Mars :

Le texte suivant a été imaginé par les résidents participant à l’atelier mémoire du jeudi matin, avec la psychologue. Il est inspiré du roman « La Disparition » de Georges Pérec, qui est en lipogramme : écrit sans utiliser la voyelle E. Les résidents ont utilisé des mots trouvés lors d’un exercice de la séance précédente.

Les résidents de l’atelier mémoire ont souhaité partager ce texte farfelu avec vous !

Gaspard, gigolo sans souci, court dans la cour, son pantalon dans son sac à dos, son chat Mistigri sur un coussin sur son dos, un saucisson du Lot dans son sac à main. Il court, chantant, pour un pipi au bistrot, où il boira, ravi, sans faiblir, soit vodka, soit whisky, soit kir, soit Pastis, soit Martini, soit Calvados, soit du vin blanc… au choix, pour fuir la faim, la soif… ou la fin. Crayon à la main, poursuivant son ami Patrick qui lui doit un gros diamant, plus un saphir, ainsi qu’un lingot d’or pris dans un tiroir d’un magasin Auchan au Japon à Kyoto. Un journal à la main, un lorgnon sur son pif… Pourquoi pas ? Car l’ami Paul, natif du Cantal, jouant ravi ou sans plaisir du piano ou du violon au Tabarin ou à Bobino à Paris,

du soir au matin, voudrait, sans grossir ni mourir, jambon, porc rôti, lapin chaud, gigot, poisson, kiwis, ananas du Portugal, salsifis ou rutabagas, issus du Palais d’Anna, dans l’Ain, pour courir ainsi sans souci.

Mais qui a vu Louis, son copain admiratif, ahuri, aigri, chassant faisan, daim, fourmi ou papillon ? On l’a vu dans un journal, Paris Match, paru un trois mars, aplati par un train car un baobab a chu sur un rail…

Bravo à tous pour l’humour !